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La transmission du savoir religieux dans la tradition musulmane
dimanche 13 juillet 2008
Contrepoint de Mohamed Chérif Ferjani, Professeur à l’Université Lumière-Lyon2, chercheur au Gremmo
Introduction
Comment s’est opérée la transmission du savoir religieux dans le monde arabo-musulman ? Plusieurs grandes phases peuvent être distinguées qui marquent, globalement, l’institutionnalisation de ce savoir : son enregistrement par écrit, d’abord, son enrichissement par le biais d’un outillage philosophique emprunté à la tradition grecque durant la période de traduction à la charnière des 1 er et 2 e siècles (de l’hégire), la création d’institutions spécialisées et leur mise au service de certaines idéologies (avec, par exemple, la création d’Al-Azhar durant la période fatimide, ou celle de la Nadhimiyya de Bagdad au temps de Ghazzali…), et enfin la modernisation de ce système à partir de la Renaissance arabe, notamment dans le cadre de la Réforme musulmane (islâh). D’une manière générale, l’historien est frappé de constater combien le fiqh, le droit musulman, aura peu traité tout au long de son histoire des questions de « droit public », avec leurs implications juridiques quant au gouvernement de la communauté des hommes.
Enregistrement en deux parties :
— intervention de Abdelmajid Charfi (environ 50’ - doc MP3 45 Mo)
— discussion dirigée par Chérif Ferjani (environ 50’ : attention, certaines interventions de l’assistance ne sont pas toujours très audibles -
doc MP3 44 Mo)
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